Amin maluf

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Le troisième était homme de croyance. « Quand on a vécu au Liban, la première religion que l'on a, c'est la religion de la coexistence » affirme Amin Maalouf. Il y est reçu le 14 juin 2012 par. Le premier était le plus âgé, le plus riche, le plus puissant. Ses premières lectures se font en arabe, y compris les classiques de la littérature occidentale, mais ses premières tentatives littéraires, secrètes, se font en français, qui est pour lui, à cette époque, la « langue d'ombre », par opposition à la « langue de lumière », l'arabe. Ni attachement au sol, ni salut au drapeau. Plus nous alignons d'appartenances, plus notre identité sera spécifique car il est impossible qu'une personne partage exactement toutes les mêmes appartenances, dans le même ordre, que nous.

Amin Maalouf est né à Beyrouth Liban en 1949. De langue arabe et de culture française, il écrit pourtant en français. Son père était auteur, professeur et journaliste. Élève des écoles de Jésuites à Beyrouth, Amin Maalouf étudie la sociologie et les sciences économiques, continuant la longue tradition familiale et se lancera dans le journalisme. Il débute en écrivant divers articles de politique internationale dans les colonnes du quotidien Al-Nahar. En 1976, alors que la guerre civile déchire son pays, il part pour la France avec son épouse et ses trois enfants, où il devient rédacteur en chef de Jeune Afrique en poursuivant sa carrière de journaliste. Cela l'amène à couvrir de nombreux événements, de la guerre du Vietnam à la révolution iranienne, et à parcourir pour des reportages une soixantaine de pays, soit l'Inde, le Bengladesh, l'Éthiopie, la Somalie, le Kenya, le Yémen et l'Algérie. En 1985, après le succès des Croisades vues par les arabes, Amin Maalouf renonce au journalisme pour se consacrer entièrement à l'écriture. Il est l'auteur de nombreux livres qui ont pour cadre le Moyen Orient, l'Afrique et le monde méditerranéen. Ses romans tentent de jeter un pont entre les mondes orientaux et occidentaux, dont il se réclame simultanément. Il est traduit en plus de 20 langues. « Quand on a vécu au Liban, la première religion que l'on a, c'est la religion de la coexistence » affirme Amin Maalouf. Amin Maalouf a reçu le prix Prince des Asturies 2010 pour son ode à la diversité et son esprit de tolérance. Il siège depuis juin 2011 à l'Académie française, succédant à l'anthropologue Claude Lévi-Strauss, mort en octobre 2009. © 2002-2020 - Pascale Arguedas Les textes et graphiques sont la propriété exclusive du site, ou de leurs auteurs lorsque indiqué. Ils ne peuvent être reproduits sans autorisation préalable. Le site contient des liens externes vers d'autres sites. Le contenu et la présentation de ces sites demeurent la responsabilité de leur propriétaire.

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